AIHERRA
Cette maison neuve de 1760, avec le moulin attenant, est située dans le pays d'Arbéroue sur la route de La Bastide, à Hasparren. Elle se trouve en rive droite de la Joyeuse.
Le nom de la maison apparaît en 1366, dans les archives de Navarre, à Pampelune. En 1435, 128 maisons d'Arberoue sont affranchies par Blanche, reine héréditaire de Navarre et son époux Jean-II d'Aragon. En 1760, la maison neuve est construite (le linteau en fait foi) par Saubat Dochelar et Marie de Larcabau.
S'ensuivent diverses successions. Plus près de nous, c'est le docteur Fernand Elozu de Bayonne qui hérite du domaine le 2 mars 1918. Il fait monter les murs de clôture, le long du chemin rural d'accès et planter les palmiers en 1920. Le docteur Elozu vend Uhagunea le 8 avril 1929, à la SA Lainages Pyrénéens, représentée à l'époque par John Ferréol Monnot. Cet ingénieur des mines effectue alors de gros travaux en construisant des galeries où il installe des machines entraînées par l'électricité. Le 18 août 1950, c'est le docteur Félix Noblia, résidant en Côte d'Ivoire, qui achète l'usine et la maison Uhagunea. Il y installe de nombreuses machines pour la fabrication du chocolat, sous le contrôle technique de M. Auzi, électromécanicien à La Bastide- Clairence.
Après son décès en février 1984, c'est son épouse Raymonde Richard qui reste propriétaire jusqu'en 1987, avant que l'acte de partage intervenu en 1991, n'attribue cette propriété à leur fille Claire Noblia.
[Article Sud Ouest]
En 2020, Pierre Coulomb et Françoise Casaubieilh, vignerons bien connus dans l'univers des vins vivants, font l'acquisition de ce moulin qu’ils rénovent depuis, dans le respect de son histoire, des matériaux d'origine et de l'environnement.
L'association Uhagun qu'ils ont créée il y a 2 ans y porte par ailleurs un très beau projet de résidence d'artistes. A la fois simple, atypique et visionnaire, avec ce haut niveau d'exigence qu'on leur connaît maintenant.
Improviser ma propre sortie de résidence au Moulin Duhagon et dans des délais de mise en œuvre très courts aura été un premier challenge et un honneur pour moi.
Leur confiance, leur soutien spontané et généreux, constituant un beau cadeau de "naissance" voire de mise en flamme(s)..."
Le nom de la maison apparaît en 1366, dans les archives de Navarre, à Pampelune. En 1435, 128 maisons d'Arberoue sont affranchies par Blanche, reine héréditaire de Navarre et son époux Jean-II d'Aragon. En 1760, la maison neuve est construite (le linteau en fait foi) par Saubat Dochelar et Marie de Larcabau.
S'ensuivent diverses successions. Plus près de nous, c'est le docteur Fernand Elozu de Bayonne qui hérite du domaine le 2 mars 1918. Il fait monter les murs de clôture, le long du chemin rural d'accès et planter les palmiers en 1920. Le docteur Elozu vend Uhagunea le 8 avril 1929, à la SA Lainages Pyrénéens, représentée à l'époque par John Ferréol Monnot. Cet ingénieur des mines effectue alors de gros travaux en construisant des galeries où il installe des machines entraînées par l'électricité. Le 18 août 1950, c'est le docteur Félix Noblia, résidant en Côte d'Ivoire, qui achète l'usine et la maison Uhagunea. Il y installe de nombreuses machines pour la fabrication du chocolat, sous le contrôle technique de M. Auzi, électromécanicien à La Bastide- Clairence.
Après son décès en février 1984, c'est son épouse Raymonde Richard qui reste propriétaire jusqu'en 1987, avant que l'acte de partage intervenu en 1991, n'attribue cette propriété à leur fille Claire Noblia.
[Article Sud Ouest]
En 2020, Pierre Coulomb et Françoise Casaubieilh, vignerons bien connus dans l'univers des vins vivants, font l'acquisition de ce moulin qu’ils rénovent depuis, dans le respect de son histoire, des matériaux d'origine et de l'environnement.
L'association Uhagun qu'ils ont créée il y a 2 ans y porte par ailleurs un très beau projet de résidence d'artistes. A la fois simple, atypique et visionnaire, avec ce haut niveau d'exigence qu'on leur connaît maintenant.
Improviser ma propre sortie de résidence au Moulin Duhagon et dans des délais de mise en œuvre très courts aura été un premier challenge et un honneur pour moi.
Leur confiance, leur soutien spontané et généreux, constituant un beau cadeau de "naissance" voire de mise en flamme(s)..."